jeudi 30 septembre 2010

Les limites des correcticiels lors du traitement de texte

Les correcticiels sont des logiciels faisant partie du traitement de texte. Ils sont en mesure de détecter les erreurs commises lorsque l’enfant écrit un texte à l’aide d’un ordinateur. Les avis concernant ce type de logiciel est assez mitigé lorsque vient le temps de voir l’apport pédagogique qu’en retirent les élèves lors de son utilisation. Il sera ici question des limites que peut apporter un correcticiel.
Les limites :
-          Les correcticiels ne sont pas 100% efficaces. Les élèves ne peuvent donc pas si fier uniquement sur ce type de logiciel pour faire la correction de leurs travaux. D’après une étude d’une étudiante Jean Véronis, professeur à l’université de Provence, Marie Piu, « ce sont 62 % des erreurs qui sont détectées, et lorsque l’erreur est détectée, la première proposition faite par MSWord est la bonne dans seulement 74 % des cas. Dans 16 % des cas, aucune des propositions n’est valable. »

-          Il faut aussi reconnaitre que l’orthographe évolue souvent. Étant donné que certains changements se font assez régulièrement, il est normal que les différents correcticiels ne puissent pas toujours suivre la cadence. Il arrive souvent que les correcticiels ne tiennent pas compte de la nouvelle orthographe et des changements apportés à certains mots.

-          La ponctuation est aussi un problème dans différents correcticiels. Les erreurs flagrantes comme le point à la fin d’une phrase, ne sera pas comprises par le correcticiel. Il fera plusieurs suggestions qui ne seront pas bonnes tandis qu’un élève pourrait, par lui-même, être en mesure de comprendre son erreur.

-          Il y a aussi les limites portant sur les propositions que font les correcticiels lorsqu’un mot est mal orthographié. Le fait que le correcticiel n’inscrive pas tous les mots pourtant possibles ou donne des suggestions qui n’ont aucun rapport avec le texte.

Je crois en fait que les correcticiels peuvent faire partie de quelques activités pédagogiques, mais qu’il ne faut pas mettre l’accent sur ceux-ci. L’enseignant doit être en mesure de bien comprendre le logiciel pour pouvoir penser l’appliquer dans un contexte d’apprentissage réel avec les élèves. Les correcticiels ont du potentiel, mais ne sont pas fiables à 100% et il faut en être conscient.
Sources :
  1. BRULLAND, Isabelle et MOULIN, Christine. Y faux camp m’aime fer attends scions. CRAP, Cahier pédagogique. http://www.educa.ch/tools/70564/files/http___www.cahiers-pedagogiques.com_article.php3_id_article=2167.pdf
  2. F. BERTEN, professeur de français à l'Institut Saint-Joseph, à Saint-Hubert,  Membre de la Commission "Français et Informatique" (FESeC). users.skynet.be/ameurant/francinfo/download/correcteur.rtf



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